Urbanisme et société

 

Une ville moderne et cosmopolite

 

Le développement de la zone urbaine de Singapour était certes limité par son espace mais bien modulé de sorte à pouvoir l’intégrer dans le système commercial international. Ce but ayant été un enjeu important pour l’urbanisation singapourienne, on associe aujourd’hui une stratégie de métropolisation singapourienne distinct d’autre grande ville de la région d’Asie du sud-est comme Bangkok par exemple. La stratégie Singapourienne se distingue de par la planification maîtrisée du métropolisation de manière a la rendre attractive tout en gérant les transformation sociale associé avec cette stratégie. C’est une ‘’ métropolisation stratégique, programmée et maîtrisée au prix d’un fort encadrement du changement social’’ (Goldblum, 2010).

 

Singapore’s business district

 

En effet, rendre la ville attrayante et secteur de haute concurrence pour les investissement direct étranger implique de trouver la méthodologie la plus efficace pour permettre l’arrivé, l’intégration et la coexistence avec les nombreux travailleurs expatriés qui mettrons pied dans la cité-état. La ville a réussi un tel exploit car elle se trouve au premier rang mondial des destination pour s’expatrier d’après Expat Explorer a travers Morgan Philips Group (Morgan Philip Groups). Cette stratégie dite de ‘’Global City’’. La mondialisation ayant un impact profond sur l’organisation de l’espace urbain et la planification la stratégie de Global City utilisé par Singapour. Son programme de planification nationale centré sur l’économie, même temps soutenu par d’autres mesures durabilité. Le noyau économique est une présomption politique que la croissance économique est la clé de la création de richesse et des ressources pour soutenir d’autres activités dans le contexte d’une cité-État restreinte par des terres et des ressources naturelles qui survivent dans la prospérité mais qui sont toujours fragiles – une notion qui fait gage d’un fort taux d’acceptabilité populaire parmi la population (Wong, Yuen, & Goldblum, 2008). Le schéma suivant, tiré du livre des auteur précédemment cité, explique brièvement le modèle singapourien de planification de la durabilité :

 

 

Dans ce plan on voit bien la primauté de l’économie de part sa position centrale dans le schéma mais on observe qu’elle est fortement influencée par de multiples facteurs sociaux, politiques et environnementaux. On y retrouve les 3 sphères principales du développement durable élargie par d’autres sphères qui rende le modèle complet en termes de durabilité. C’est sous l’autorité de l’URA (urban redeveloppement Authority) que Singapour redéfinit et organise le paysage urbain : hôtels internationaux, immeubles-tours de bureaux, complexes commerciaux et condominiums.

 

Condominiums également appelés HDB

 

Ainsi, Rémi Curien donne 5 caractéristique unique à l’urbanisme singapourien : 1-c’est une ville ordonnée et régulée notamment par l’intermédiaire du HDB (housing développement board) qui empêche la construction de bâtiment classifié comme étant ‘’irrégulier’’ que pourraient causer un changement de gouvernement. 2- l’aménagement urbain singapourien se fait au vertical pour compenser le manque d’espace horizontale (complexe de tour d’appartement). 3- la ville arrive à concilier développement industrielle et urbain par l’intermédiaire de « communautés industrialo-résidentielles intégrées » qui permet de « e faire du territoire un support de croissance économique, et de combiner efficacement développement économique et aménagement urbain ». 4- c’est une ville dont l’innovation urbaines sont la haute pointe de la technologie. Et finalement, 5- le cadre urbain est charmant avec la végétation abondante lui donnant le prestigieux titre de « ville jardin ». (Curien, 2017)

 

 

Rivalités socio-spatiales entre communautés

 

 

Le paysage démographique singapourien est multiethnique. En effet, la cité-état reconnait quatre communauté ethnique distinct : les Chinois composant autour de 75% de la population, les indiens qui représente environs 15% de la population, les mailais qui eux occupent environ 7% et le reste que l’on nomme les ‘’autres’’ qui sont l’ensemble des autres communautés et qui représente autour de 3% de la population. Avec autant de multiculturalisme, vient également la question de la langue. La cité-état reconnais 4 langues officielles : le mandarin, le malais, l’anglais et le tamoul. Avec une primauté de l’anglais qui est parlé par presque l’ensemble de la population (Madavan, 2018).

 

 

Afin de combattre les rivalités et les conflits sociaux, la HBD a mis en place des projets de construction rasant les anciens villages coloniaux mettant ainsi fin au règne de la ségrégation géographique. (Madavan, 2018). Le gouvernement joue également le rôle d’architecte démographique en exigeant que le que le pourcentage de chaque communauté dans chaque quartier et immeuble soit semblable à celui de la part de chacune d’elles au niveau national. Donc son texte, Madavan choisi le quartier Little India, qui est le quartier de la culture et de l’identité sud-asiatique à Singapour, pour parler des rivalités entre les communautés.

 

Little India

 

Le cas de Little India parle des rivalités entre les immigrants peu qualifiés principalement en provenance du sous-continent indien (tamoul indiens et banglaseshis) et des populations locales/immigrant qualifiés. Leur présence abondante, spécifiquement le dimanche, étant leur jour de repos, dans le quartier Little India est vécue comme un problème pour beaucoup, notamment a cause du conflit d’espace.

 

little India le dimanche

 

Les premiers visés sont les habitants des HDB (grande tour d’habitation) qui se retrouvent à vivre avec le bruit causé par le rassemblement de cette communauté mais également le considère comme une source d’insécurité car ceux-ci vont jusqu’à utiliser les espaces réservés pour les habitants des immeubles, donc espaces privés, à des fins publiques. En plus de cela, les automobilistes qui veulent traverse le quartier se retrouvent à devoir gérer le passage chaotique a travers une mer de personne qui descendent dans le quartier. Ainsi, la présence de ces immigrants peu qualifiés tamoules est source de nouveaux conflits sociaux de cohabitations et d’utilisation commune de l’espace. Dans une ville ou l’ordre est suprême, le dimanche, dans ce quartier, cette communauté semble ne pas se soucier de cet ordre. Les mini infractions du type « jeter des papiers par terre, traverser sans respecter aucune règle ou se soulager dans les arrière-cours, sont choses possibles sans risquer de sanctions », infractions qui sont sanctionnées normalement.

 

Infraction à Singapour

 

L’état décide d’adopter une approche plus englobante et n’exerce pas de sanctions significatives. Au contraire, il essaye même de promouvoir un tel type de rassemblement en réservant certains espaces communautaires pour y organiser des événements propres à la culture tamoule. Toutefois, l’États éprouve quand même des difficultés à résoudre ces problèmes. Finalement, cette nouvelle rivalité témoigne des nouvelles dynamiques socio-spéciales que la cité-État éprouve dans son intégration de plus en plus importante dans la mondialisation.