École de vietnamien à Montréal

Paroisse les Saints-Martyrs-du-Vietnam à Montréal,  qui loge l'école Lớp Việt Ngữ Ðắc Lộ dans son sous-sol

Paroisse les Saints-Martyrs-du-Vietnam à Montréal, qui loge l'école Lớp Việt Ngữ Ðắc Lộ dans son sous-sol

Il existe plusieurs écoles de vietnamien à Montréal. Il y en a qui sont situés dans des écoles, dans des pagodes ou dans un sous-sol d’église.

En 2012, les trois principales écoles de vietnamien de la Communauté vietnamienne de Montréal sont Trung Tâm Văn Hóa Hồng Ðức (localisé au cégep Mariannapolis dans le quartier de Westmount), l’école Lạc Việt (avec deux branches à Côte-des-Neiges et à St-Michel) et l’école Lớp Việt Ngữ Ðắc Lộ (situé dans le sous-sol de la paroisse vietnamienne les Saints-Martyrs-du-Vietnam, sur la rue Bélanger). L’école de Hồng Ðức est fréquentée par 100-120 élèves. Lạc Việt compte entre 120-160 élèves et Lớp Việt Ngữ Ðắc Lộ, 180-220 écoliers. Bien que Lớp Việt Ngữ Ðắc Lộ et les pagodes soient des écoles dans un milieu religieux (catholique et bouddhiste), elles accueillent même les écoliers indépendamment de leurs croyances.

Lớp Việt Ngữ Ðắc Lộ (VNDL) est située dans le sous-sol de la paroisse communautaire vietnamienne les Saints-Martyrs-du-Vietnam (ou paroisse St-Philippe), sur le coin de Bélanger et Lanaudière. VNDL a été baptisée après le jésuite Alexandre de Rhodes, qui a finalisé la création de la langue vietnamienne quốc ngữ au 18e siècle au Vietnam. Elle a été fondée à Montréal en 1989. VNDL donne 8 niveaux d’enseignement, divisée en une dizaine de classes. Les enseignants de Ðắc Lộ sont tous des bénévoles. Un professeur peut parfois avoir la charge d’une classe de plus de 40 élèves alors que la salle a été conçue pour en accueillir 20 élèves.

Le nombre de salles de classe est limité. Seulement cinq classes ont une salle. Les autres classes se partagent le plancher du sous-sol de la paroisse. Des rideaux ont été installés pour faire les « murs » de ces classes. Avant le début des cours, les professeurs tirent les rideaux, déplient les tables et les chaises pour créer la classe. À la fin des cours, ils rangent les rideaux, les tables et les chaises à leur place.

Dans une "salle de classe" avec des rideaux qui servent de murs,  les élèves se stressent pour leur examen de mi-session.

Dans une "salle de classe" avec des rideaux qui servent de murs, les élèves se stressent pour leur examen de mi-session.

... sauf une élève pas du tout stressée par son examen.

... sauf une élève pas du tout stressée par son examen.

À la fin des cours, on tire les rideaux, range les tables et les chaises.

À la fin des cours, on tire les rideaux, range les tables et les chaises.

À cause de l’espace limité des salles de classe (avec mur et sans mur) et du nombre disponible des enseignants, l’école n’a pas la capacité d’accueillir plus d’élèves. Pour alléger la charge de travail des professeurs bénévoles et pour faire de l’espace entre deux élèves, le directeur de VNDL, Nguyễn Ðặng Lộc, doit chaque année faire des courbettes pour présenter des excuses auprès des parents dont il ne pouvait pas accepter l’inscription de leurs enfants. En même temps, il les réfère aux autres écoles de vietnamien à Montréal. L’école de Ðắc Lộ est une des contributions de la Communauté, qui s’engage pour protéger la langue vietnamienne pour les jeunes vietnamiens de Montréal.

Retour vers Société/Haut de la page

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *