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Langues
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Il existe en Thaïlande trois grands types de familles linguistiques. Il y a la famille de langue Tai-Kadai, parlée par 93,5% de la population, la famille de langues austro-asiatiques, parlées par 2% de la population, et la famille de langues austronésiennes, parlées aussi par 2% de la population[1]. Le reste des langues parlées dans le pays sont des minorités tibétaines, chinoises et birmanes. De plus, il y a aussi l’anglais et le français qui sont enseignées comme seconde langue dans les écoles thaïlandaises. Même s’il y a plus de 76 langues et dialectes parlés en Thaïlande, la langue officielle du pays est le thaï, étant donné qu’il est parlé par près de 40% de la population et qu’il est compris dans toute la Thaïlande[2]. Contrairement à la langue française, le thaï est un alphabet composé de 44 consonnes et de 32 voyelles tiré de celui des khmers et est une langue tonale[3].
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Religion
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La Thaïlande est un pays où coexistent plusieurs religions. En effet, même si la religion la plus pratiquée de la Thaïlande est le bouddhisme, avec 95% d’adeptes, on retrouve aussi 4% des thaïlandais qui sont musulmans, et 1% des thaïlandais chrétiens ou hindous[4]. La Thaïlande est un pays où le bouddhisme a de fortes influences culturelles et sociales. En effet, depuis son apparition au 3eme siècle avant Jésus-Christ, de par ses vertus et son enseignement, le bouddhisme a permis de mettre en place dans le pays une ligne de conduite, un code moral et des valeurs afin que les Thaïlandais puissent cohabiter dans l’harmonie. De plus, le bouddhisme a conféré à la population l’importance des valeurs religieuses, puisqu’il permet le culte de toutes les religions sur leur territoire[5]. Finalement, le bouddhisme est important en Thaïlande puisque les temples bouddhistes servent aussi d’école et d’hôpitaux dans certaines régions du pays[6].
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Arts Martiaux
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Comme dans tous les pays d’Asie, la culture des arts martiaux est présente en Thaïlande. L’art martial national du pays est le Muay Thaï, ou boxe thaïlandaise. C’est un art martial d’origine khmer qui a été introduit en Thaïlande au 15eme siècle lorsque le royaume du Siam a défait celui des khmers du Cambodge[7]. À l’origine, c’était un art martial réservé à la royauté, mais vers la fin du 17eme siècle, le roi Naresuan le Grand imposait à ses soldats la pratique du Muay Thaï. C’est le roi Pra Chao Seua qui instaura cet art martial comme sport national vers 1774, afin de commémorer les exploits de Nai Khanom Tom, soldat thaïlandais ayant été capturé par les birmans, et ayant dû faire un tournoi d’arts martiaux contre les meilleurs combattants de Birmanie pour avoir sa liberté[8]. C’est un sport catégorisé dans les boxes pieds-poings, puisqu’en boxe thaï, il y a la possibilité d’utiliser les poings, les jambes, les coudes et les genoux[9]. C’est le sport national en Thaïlande, et il existe un réseau de combats de Muay Thaï très important à Bangkok, ce qui propulse les combattants au rang de vedettes nationales.
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Cuisine traditionnelle
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Comme dans tous les pays d’Asie, la place du riz est importante dans la cuisine thaïlandaise. En effet, elle est reconnue pour être une des cuisines les plus diversifiées du monde, mais il y a toujours du riz qui accompagne les plats traditionnels dans le pays[10]. Elle est dotée d’un éventail culinaire de saveurs très variées étant donné qu’elle utilise du curry, de la menthe, de la citronnelle, du coco, du basilic, de la coriandre et du piment[11]. Elle est composée de bœuf, de porc, de poulet, de fruits de mer, de nouilles, de riz sauté, de divers légumes et de fruits en dessert. Les plats thaïlandais les plus reconnus sont les nouilles de riz sautées au bœuf ou aux crevettes que l’on appelle Pad Thaï, et la salade de papaye que l’on appelle Som Tam[12].
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Danses thaïlandaises
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La danse occupe une place prépondérante dans la culture traditionnelle thaïlandaise. En effet, on dénote deux styles de danses dans le pays, le drame dansé traditionnel et la danse folklorique. Tout d’abord, la catégorie des drames dansés inclue le khon dansé par les hommes, le lakhon par les femmes et le fawn thaï[13]. Ce sont des danses qui permettent d’exprimer des émotions ou de jouer du théâtre. Ces danses sont la principale forme d’art dramatique en Thaïlande. Ensuite, la catégorie des danses folkloriques inclue la dance du likay, qui est une forme de théâtre, et des danses régionales comme le ram. Ces danses locales peuvent aussi être des danses rituelles comme le ram muay et le wai khru qui sont exécutées avant les combats de boxe thaïlandaise traditionnelle. Le wai est aussi une fête annuelle regroupant des groupes de danses folkloriques thaïlandaises afin de rendre hommage à leurs ancêtres artistes[14]. Pour finir, la danse du likay est une danse théâtrale originaire des khmers et qui présente des similitudes avec les spectacles religieux musulmans. Bien qu’elle soit une danse qui raconte des histoires, elle est considérée comme une danse plus culturelle et locale étant donné qu’elle n’est pratiquée que dans une petite région de la Thaïlande. C’est une danse qui inclut la comédie, le chant et la danse, et dont les costumes peuvent être thaïlandais, indiens ou musulmans selon l’histoire qu’elle cherche à raconter.[15].
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