Histoire par la chanson

l y a plus d’une façon d’apprendre l’histoire d’un pays. Vous pouvez prendre un livre d’histoire et le lisez (mais l’épaisseur du volume risque de vous décourager). Vous pouvez assister à un cours d’histoire (mais la monotonie de la voix du professeur risque de vous endormi). Ou encore, alternative plus intéressante, vous pouvez écouter de la musique qui vous raconte l’histoire. Voici donc l’histoire du Vietnam racontée à travers la chanson.

Les origines du Vietnam, selon la légende des enfants nés de l’union d’un dragon et d’une fée.

Con rồng cháu tiên : Enfants de dragon et de fée.

Dòng máu Lạc Hồng : Le sang des ancêtres dragons.


Le Nam Tien (descente vers le sud) et l’unification du pays.

Hòn vọng phu I (La femme transformée en pierre) :

Un général répond à l’appel de l’empereur et part à la guerre pour agrandir le pays. Il laisse dernière sa femme et son jeune enfant. À tous les jours, sa femme regarde vers l’horizon, espérant voir le retour de son mari en berçant l’enfant dans ses bras. Au fil des années d’attente sans nouvelle, elle se transforme en pierre avec son enfant.

Hận đồ bàn (Rancœur de la carte) :

Un prince cham constate que son pays n’apparaît plus sur la carte du Vietnam, et se demande où sont passés ses sujets cham et les monuments de ses ancêtres.

La résistance contre les Chinois.

Hội nghị diên hồng :

Le général Tran Huong Dao appelle la population sur les rives du fleuve Bạch Đằng Giang pour tendre un piège aux envahisseurs chinois et les vaincre. Les vieux étaient aussi appelé à prendre les armes pour se battre. Toutes les forces étaient ralliées pour protéger le pays.

Les guerres du Vietnam.

Chuyện một chiếc cầu đã gãy (Histoire du pont cassé) :

Le pont Cầu Trường Tiền, qui relie Hue au-dessus de la rivière des Parfums, fut reconstruit par Gustave Eiffel pendant la colonisation française et est un symbole de la colonisation française. Détruit en 1986 par les bombes lors de l’offensive du Tet, il ne fut réparé qu’en 1991. Ce pont est devenu la mémoire symbolique de la destruction massive du Vietnam lors de la guerre contre les États-Unis.

Chuyện giàn thiên lý 2 (Histoire de la fleur de justice 2) :

Cette chanson est Chuyện giàn thiên lý. La première chanson est la prière d’un soldat, qui demande à n’importe quel soldat qui largue des bombes d’épargner la petite hutte qui habrite sa vieille mère et sa femme nouvellement mariée. La deuxième chanson, Chuyện giàn thiên lý 2, relatent les impacts de la guerre: séparation des familles, morts des soldats au combat et morts des membres de la famille victime du la guerre ou par cause de désespoir, enfants orphelins, destruction du pays. La chanson met aussi de l’avant la destructions des symboles de l’influence des étrangers, dont le bombardement d’une église catholique (symboles des missionnaires occidentaux et aussi de « dissidence » politique).

La fuite du pays et les boat people.

Tôi đã cố bám (J’ai résisté):

Heures tragiques après la chute de Saigon le 30 avril 1975.

Đêm Chôn Dầu Vượt Biển (La nuit du départ à la mer):

Une épouse doit se résigner à se séparer de son mari et le laisser partir à la mer. C’est le seul espoir qui leur reste pour un meilleur avenir.

M

ột ngày Việt Nam & Bước chân Việt Nam (Un jour le Vietnam & Les Pas du Vietnam):

Une prière pour qu’un jour le Vietnam soit libéré de l’oppression et un remerciement pour les pays qui ont accueilli les boat people.

Le désir d’uniformité du pays.

Tình Bắc duyên Nam (Amour du Nord, destinée du Sud) :

Une chanson pour encourager le Sud à s’unir au Nord, car le Nord est « plein d’amour », et c’est la « destinée » du Sud de s’unir à lui. Le potentiel économique du Sud est nécessaire pour le Nord.

Le désir d’intégrer les minorités ethniques dans le nouveau pays.

Chuyện tình La Lan (Histoire d’amour de La Lan) et Nổi buồn Châu Pha (Tristesse de Chau Pha) :

Deux histoires d’amour racontant la tristesse des minorités lorsqu’elles ne peuvent pas s’unir avec les Kinh de l’ethnie majoritaire au Vietnam.

L’ouverture du nouveau pays.

On invite les étrangers, surtout ceux de la diaspora, à venir s’installer et à investir dans le pays nouvellement ouvert.

Non nước hữu tình (Charmant nouveau pays)

Huế xưa (Ancienne Huê)

Ghé bên Saigon (S’arrêter à Saigon)

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