Par Michèle Houle
à travers ta sonate pour violon et piano #8 en sol majeur, op 30 #3, cher Ludwig B.
Premier mouvement :
Me voilà dans un tourbillon qui s’arrête tout à coup et repart de plus belle.
Tourbillon ascendant toucher les nuages
Reprendre le souffle marin projeté par les embruns de tourbillon en tourbillon
La vie étourdie tel le vol du papillon.
Frémissements incolores que le vent rattrape au tournant du spectre du feu.
Deuxième mouvement :
Je me pose sur un courant d’air doux, tout en pastel dans le blanc des nues
jusqu’aux confins du tourment qui valse autour du tourbillon
et ne disparaît pas assez vite. Je t’entends obstiné cherchant la paix.
Encercle le voyageur tendrement sur petit sentier balançant de tendresse en joie.
Troisième mouvement :
La rivière dévale, bouillonne de lumière, virevoltante de courses allègres.
Tu te ries de moi et moi aussi,
Quels sont ces volcans qui m’habitent et m’enflamment ?
Ton écho se moque
De la tendresse si rare au déchirement toujours là à la tendresse
Quelle joie apaise tel un effleurement de vent chaud sur la neige qui ne fond pas;
glace qui brûle.
Chagrin déguisé, camouflé, vivant tel un volcan dormant, mais peut-il se fuir ?
***
Michèle Houle. Native de Chicoutimi, au cœur d’une grande nature. Vie et études à Montréal en arts visuels et en musique. Travail en recherche audiovisuelle et en production de documentaires. Membre du Chœur de l’UQAM, la musique; poésie sonore. Écriture et réalisation de vidéos, expositions de photographies avec A. Orlovsky, et de groupe au Centre culturel Stewart Hall. Passage de vie de 8 ans en Espagne avec ma fille. Importance de la poésie en écriture et en photographie; dans la vie.
http://www.michelehoule.com