Par Pierre-Louis Quenneville
Pour l’enfant qui va naître
Et qui déploie en nous
Le bourgeon de son être
Chanter
Chanter
Chanter chanter
Chanter chanter
Et pour les fleurs écloses
Aux jardins de la terre
Pour l’enfant apeuré
Des monstres nés du soir
Et habitant ses rêves
Chanter
Chanter
Chanter
Chanter
Pour les pères qui calment
Au berceau de leurs bras
Pour le troublant regard
Enlacé au désir
Et la première fois
Chanter
Chanter
Pour le plaisir d’aimer
Mille fois le premier
Chanter chanter
Chanter chanter
Pour le doux coin du monde
Dont nous parlons le nom
Pays de nos aïeux
Chanter
Chanter
Chanter chanter
Chanter chanter
Pour que nos bouts de terre
Soient des maisons de frères
Pour murmurer l’adieu
Au seuil d’un autre monde
Et larguer les amarres
Chanter
Chanter
Chanter
Chanter
Pour le bateau voguant
Vers l’horizon qui luit
Et pour la vie qui bat,
Au-delà de nos heures,
L’infinie farandole
Chanter
Chanter
Chanter
Chanter
Pour que la vie soit belle
Comme un enfant qui naît
Chanter
Pour combattre le mal
Et comprendre l’amour
Chanter chanter chanter
Chanter chanter
Pour entendre son chant
Et entrer dans la DANSE
***
Pierre-Louis Quenneville : à vendre ou à louer, bel homme, au sommet de l’âge et de la maturité, intelligent du cœur, curieux, voyageur, artiste, mystique et contemplatif; j’écris pour attirer l’attention parce que j’ai peur de mourir seul (j’ai peur, seul, de mourir).
Cherche compagnon tendre pour promenades dans la jungle époustouflante du siècle et pour entreprendre et amortir la descente (Icares s’abstenir). pierrelouis.quenneville@gmail.com.