Archive for the ‘Forum Social Mondial 2009’Category

Quel est le rôle des universitaires dans les forums sociaux? – Belém – 29 janvier :

par Raphaël Canet

Le FSM évolue et reflète, d’une édition à l’autre, davantage la diversité du monde. Il n’en demeure pas moins que la composante jeune et diplômée est très majoritaire dans les FSM. Et l’édition de Belém n’y fait pas exception. On peut d’ailleurs y voir une certaine logique puisque cet autre monde à construire, à venir, sera avant tout le leur. Read the rest of this entry →

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03 2009

Belém – 29 janvier : Mettre les peuples autochtones au centre du processus

par Raphael Canet

Les forums sociaux sont-ils vraiment des espaces ouverts et inclusifs où chacun peut venir s’exprimer et ainsi prendre part à la construction d’un monde de respect, de solidarité et de justice ?

C’est la question posée par l’India Institute for Critical Action – Centre In Movement (CACIM) dans son atelier qui portait sur la place des peuples autochtones dans le forum social mondial (FSM) et qui rassemblaient des membres de peuples autochtones des Amériques (Canada, Colombie, Pérou) et d’Asie (Inde, Corée). C Read the rest of this entry →

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03 2009

Last days of sessions at the WSF : climate justice

Josée Madéïa

I start off the day with a session at UFPA by the Indigenous Environmental Network, (“Peoples Energy and Climate Justice”). The goal of this session is to inform about the perspectives of Indigenous people on global warming and some of the solutions that are viewed as more viable. Using the language of climate justice is important then, because people are so differently affected by this chaos and we have to be able to look at these injustices and their repercussions: on health, on water, on energy, on food sovereignty… especially since these issues are too often compartmentalized (by our governments and in our own thinking). Read the rest of this entry →

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03 2009

The Last day of sessions at the WSF : the global justice movement

Par Josée Madéïa

The next session is organized by the Network Institute for Global Democratization, and entitled “The Future of the Forum: The WSF process and the Global Justice Movements.”

Here, Walden Bello speaks about the importance of creating a meeting space for the articulation of alternatives, but underlines that we could have been more effective had we taken stands: on the war in Irak, on Palestine, on climate change. So while the WSF needs to be an open space, it can still be partisan, it can still be an activist space. Fighting neo-liberalism was the last war, our new initiatives and our new movement should focus on global social democracy. We need to exercise our radical imagination, he says with a smile. Because of this crisis of the system, this is the moment not for caution, but for action. Read the rest of this entry →

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03 2009

The Last day of sessions at the WSF : the Forum itself

par Josée Madéïa

The last session I attend is put on by CACIM – the India Institute for Critical Action: Centre in Movement, entitled “Facing the Future: the WSF, Global Justice Movements and beyond”. Here we begin by talking about the WSF as an incubator of movements, a space where movements come to grow. The question put before us is “What is the future of the Forum?” Read the rest of this entry →

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03 2009

Repas brésilien

Par Germain Schmid

 Le campement de la jeunesse est un lieu de rencontre extraordinaire. Je me retrouve à manger avec des brésiliens, dont 3  parlent un anglais approximatif dont tout français serait presque fier. J’apprend, entre 2 gorgées de l’alcool local, la grande différence entre brésiliens du nord et du sud : selon eux, ceux du nord pensent avec leur tête, ceux du sud avec leur sexe. J’apprend surtout que cela peut ne pas être péjoratif. Les brésiliens sont des personnes d’une gentillesse rare. Ici, on est accueilli avant d’etre arrivé, aidé avant même d’avoir un problème.

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03 2009

« Le Forum social mondial est important mais insuffisant »

Sur « Basta ! » J. P. Stedile, leader du Mouvement des sans terre (MST) au Brésil, dresse son bilan du FSM 2009. Ça se passe par ici.

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03 2009

Belém 2009: Indigenizing the Global at the World Social Forum

By Janet Conway

The 2009 World Social Forum took place January 27 to February 1 in the equatorial city of Belém do Pará. It was the fifth time the world event took place in Brazil, but the first time outside the southern city of Porto Alegre, the homeplace of the World Social Forum. As with the earlier events, Belém attracted hordes of participants— 130,000 of them from 142 countries but well over ninety percent of whom were Brazilian, many of them from Pará and neighbouring states in the Brazilian North. Read the rest of this entry →

Libre(s) Pensée(s) contre Pensée Unique

Par Anthony Côte, étudiant à l’Université de Montréal

Quand quelqu’un demande ce qu’est un Forum Social Mondial, on lui dit que c’est un événement regroupant de manière plus ou moins régulière les personnes qui sont en désaccord avec le système et le monde tel qu’il est, c’est à dire rempli d’injustices inutiles, etc…

Mais il y a un aspect en particulier du FSM que, à mon avis, n’est pas assez mis de l’avant, à savoir le rôle que ce dernier joue en tant que vecteur de la libre pensée face à la pensée unique.

Je vais donc essayer ici de vous donner un aperçu de l’affrontement entre ces deux pensées puis du rôle joué par le FSM dans ce dernier. Read the rest of this entry →

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02 2009

Voir les choses autrement

Germain Schmid, étudiant à l’Université de Montréal

15 jours d’absence, ça se voit. Ça se voit du point de vue du voyageur. Et cela permet de vivre une autre expérience: les questions que l’on nous pose au retour.

En tant qu’étudiant, je rencontre essentiellement d’autres étudiants. Après avoir expliqué les valoches que je me trimbale sous les yeux (le manque de sommeil), le bronzage approximatif et la fièvre attrapée dans un aéroport, surviennent les éléments intéressants.

Belém, c’est où? Il y fait beau? Première question rituelle. La couverture médiatique au Québec n’a donc pas permis de parler suffisamment du FSM pour le localiser au Brésil. L’aspect « camping de la jeunesse » est une découverte.

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C’était comment? Une façon détournée d’exprimer le fait qu’on ne sait pas vraiment de quoi il s’agit. A partir de là, c’est le début d’un travail explicatif, qui fait entièrement parti du rôle du participant. En effet, se rendre au FSM, c’est aussi dès lors que l’on est concerné, endosser la responsabilité de transmettre sur l’évènement et son contenu.

Tu as payé ton voyage? Une question très intéressante qui revient presque à tous les coups en 2ème ou 3ème position. Il semble un fait acquis que tout esprit raisonnable ne paierait pas son billet: on ne va dans une « conférence » aussi loin que si on est obligé d’y aller ou parce qu’elle est offerte. Dans l’imaginaire collectif, le Forum Social Mondial n’est ouvert qu’aux organisations. Le FSM est ainsi souvent vu comme un lieu de travail entre des mouvements sociaux. En effet, les délégations d’étudiants et d’individus présents à leurs frais sont rares si l’on exclu les brésiliens. Il s’agit dans quelques cas d’étudiants en doctorat ou effectuant des recherches précises sur les mouvements sociaux ou sur des problématiques particulières.

Qu’est ce que tu as appris? L’à-priori est que nous nous sommes déplacés pour écouter. Cela révèle peut être le peu de crédibilité que j’ai en tant qu’intervenant potentiel. Je crois surtout que cela fait ressortir que nous sommes des étudiants formatés: nous allons voir des conférences écouter des professeurs. Or, pour nous tous, il semble évident que nous avons participé au FSM,  chacun à notre manière.

Il y a des questions que l’on ne m’a pas posées, et que souvent j’aurais souhaité entendre. Il s’agit de l’expérience vécue, du contenu des ateliers, des combats sociaux, des conclusions du FSM….

Cela démontre une faiblesse de communication du FSM: la plupart des gens ne savent pas qu’il a eu lieu. Au delà, la plupart des gens ignorent de quoi il s’agit. Il faut se sentir concerné, il faut obtenir que chacun sache qu’il a la possibilité de construire une alternative, il faut concerner le monde.

Il faut aussi sortir des cases. Notre monde est vu comme fini dans l’inconscient collectif: il est vu comme un choix entre des systèmes politiques existants, entre des évènements existants, entre des métiers existants. Or le FSM le montre: il est en lui même un évènement en invention, un OSNI (objet social non identifié) entre les colloques, les conférences, les rassemblements, les fêtes. Il est en soi une alternative. Nous devons réapprendre à créer des possibilités!

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02 2009