Archive for the ‘Forum Social Mondial 2009’Category

Jan Fabre et « L’orgie de la tolérance » : Médecin et thérapie de choc pour éradiquer la consumérite aiguë

J’ai eu la chance d’assister mardi 26 mai, en très bonne compagnie d’ailleurs, à une pièce de théâtre intitulée L’orgie de la tolérance de Jan Fabre, un artiste belge flamand aussi frondeur, provoquant et sulfureux qu’hétéroclite (metteur en scène, auteur, sculpteur, peintre…). Une recherche sur ce personnage vous donnera autant de réactions scandalisées que d’acclamations au génie. Mais son but est ailleurs. Et il l’énonce clairement lui-même : «Mon théâtre, mes dessins sont toujours une célébration de l’individu et de l’être. Pour défendre la vulnérabilité de l’humain et de son corps» (Le Devoir du 23/24 mai 2009, l’ensemble de l’article donne par ailleurs un bon aperçu de l’homme et son oeuvre). Voir cette pièce surréaliste et choquante de bout en bout, m’a inspiré ces quelques réflexions dont le partage ici est, je penses, assez pertinent. Cet article a pour but de montrer que la dénonciation du système consumériste dans lequel nous vivons se fait de manière très variée et que l’on peut apprendre et partager par tous les moyens et médias qu’ils soient académiques, culturels ou autres.


La pièce n’a pas de trame narrative au sens classique du terme. Elle est en effet est composée de plusieurs tableaux scéniques (qu’on appellerait sûrement des «sketchs» en anglais) tous plus absurdes et dérangeants les uns que les autres. De l’absurde au sens théâtral que l’on retrouve dans Ionesco ou Beckett, c’est-à-dire hautement improbable en réalité. Il est ainsi peu probable que je croise des femmes accouchant de leurs courses au dessus d’un chariot d’épicerie ou bien que je puisses participer à un concours de plaisir solitaire ou encore commencer une collection de trophées de chasse humains et avoir le plaisir de voir un Jésus rock en couverture d’un magazine de mode. Mais le dérangeant réside dans le fait que ces scènes représentent une allégorie horrifiante de notre société car tristement pertinente.

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09

06 2009

CAE et Thornloe : génie mathématique versus espoir coopérativiste

Aux alentours du congé des Patriotes, deux nouvelles apparues dans les médias québécois illustrent de façon locale, deux facettes de l’économie contemporaine.

 

Ainsi, on apprend le jeudi 14 mai que l’entreprise de fabrication de simulateur de vol CAE va mettre à pied six cents emplois situés à Montréal en raison d’une simple anticipation d’hypothétiques pertes probables, dues à l’éventuelle baisse de commande de simulateurs de vol civils, eu égard aux récentes baisses de vente des compagnies aériennes.

Mais, chose curieuse, l’entreprise a dégagé de très bons profits l’année dernière et a décroché un très gros contrat gouvernemental dans le domaine militaire qui lui permet très largement quelques baisses de profit dans le volet civil sans qu’il y ai besoin de procéder à des centaines de licenciements. 

De plus, un bon nombre de gens intéressés par la question (spécialistes et ainsi de suite) affirment, sans doute avec raison, que si baisse de commandes il y a, celle-ci ne serait que temporaire. En effet, un grand nombre de pilotes «baby-boomers» vont prendre leur retraite dans les prochaines années, laissant la place à des jeunes pilotes qu’il faudra bien former sur un simulateur de vol avant de leur lâcher les commandes d’un Bombardier ou autre Airbus…

On a ici la preuve par l’exemple que des dirigeants d’entreprises n’hésitent pas à sacrifier des centaines d’employés, certains étant dans ladite entreprise depuis dix ou même vingt ans, qui en pleine crise et dans un secteur assez pointu vont sans doute avoir beaucoup de mal à retrouver un travail, notemment pour les plus âgés. 

Pourquoi, une coupe à blanc de la sorte alors qu’elle ne semble pas nécessaire à la bonne marche de l’entreprise, le secteur militaire compensant largement les pertes hypothétiques du secteur civil ? Gageons que la recherche du profit maximal (et pas seulement ce qu’il faut pour faire vivre tout le monde correctement) et la volonté de croissance perpétuelle et sans limite, caractéristiques essentielles du capitalisme, y sont certainement pour beaucoup…

 

Quelques jours plus tard, une nouvelle plus encourageante contribua à améliorer mon humeur, qui est malheureusement passablement sensible aux évolutions de l’actualité … 

 

L’entreprise Thornloe eu en effet droit à un reportage au téléjournal de Radio-Canada pour avoir réussi le fait d’armes de survivre à l’abandon de la part d’une firme transnationale sans aucune perte d’emploi. Thornloe est une entreprise ontarienne, productrice de fromage artisanal, qui il y a quelques temps fut jugée comme n’étant pas assez rentable par la firme transnationale Parmalat son propriétaire de l’époque qui décida de s’en séparer, la laissant ainsi à un éventuel repreneur ou en son absence face à une fermeture. L’expérience des ventes et rachats d’usines autant en Europe qu’en Amérique du Nord ne peut que mener à la constatation que dans beaucoup de cas, c’est du côté de la masse salariale que l’on va chercher à réduire les coûts de production… En plus clair, ce sont souvent les employés qui paient la note de la «restructuration» qui suit presque toujours une vente, paiement en général réglé par quelques licenciements et réductions de salaire. Pour ce qui est de la fermeture, nul besoin de décrire les conséquences d’un tel scénario, l’entreprise cessant d’exister.

 

Les employés de chez Thornloe, n’avaient donc pas un radieux avenir devant eux. À ce sombre tableau s’ajoutait le fait qu’ils n’étaient pas vraiment maîtres de leurs destins. C’est à dernier aspect que les travailleurs s’attaquèrent. Ils décidèrent en effet de racheter eux-même leur propre usine, la transformant ainsi en coopérative. Avec l’aide des communautés locales et de banquiers bienveillants (je vous jure qu’il en existe, le mien fait d’ailleurs partie de ces oiseaux rares), ils menèrent leur projet à bien. Après quelques années de coopérativisme, l’entreprise marche très bien à l’heure actuelle, recevant même des prix de concours spécialisés pour la qualité de ses produits. L’ironie de l’histoire réside dans le fait qu’un des clients de la coopérative de Thornloe n’est nul autre que … Parmalat, son ancien propriétaire, sans doute nostalgique.

 

Ainsi, tout comme il y a, paraît-il, une lumière au bout du tunnel, le coopérativisme apparaît comme une piste de solution possible à une situation économique qui semble mener de plus en plus à une impasse. Et ce constat peut aussi bien s’effectuer au niveau global, qu’au niveau local. 

Vu que je ne peux malheureusement discourir à l’envi sur les caractéristiques de cette réappropriation faite par les travailleurs de leur moyen de travail, je conseille au lecteur motivé d’aller étancher sa soif en allant voir ce petit cahier d’information (4 pages), édité par le «Chantier de l’économie sociale», organisation québécoise de promotion de l’économie sociale (forcément).

 

Il est pour finir capital, je penses, de comprendre que les débats secouant actuellement le monde que ce soit au niveau de l’économie ou de l’environnement, ou encore de la sécurité, ne sont pas des choses désincarnés. 

Car rien n’est plus frustrant que de se faire taxer de «déconnecté», d’utopiste ou de doux rêveur alors que l’on parle de ces thèmes qui, comme je viens de le montrer (enfin j’espères), ont une incidence directe sur la vie de chacun d’entre nous. 

Que ce soit les deux histoires économiques que je viens de conter, ou bien d’autres comme la dévalorisation de la culture croissante au Canada, leurs issues nous concernent presque personnellement. 

Que ce soit parce que l’on perd son emploi suite à une fermeture d’usine ou qu’on le garde grâce au caractère inventif du coopérativisme. Ou bien alors car, en tant que québécois, on se voit privé à petit feu du principal moyen d’expression de son identité, à savoir la culture. 

Mais ceci est une autre histoire… 

09

06 2009

Pistes d’«amélioration» pour le Forum Social Mondial

Quand on s’intéresse au Forum Social Mondial un tant soit peu sérieusement et honnêtement, on ne peut que constater l’espoir que ce dernier suscite en ce sens qu’il constitue vraiment une phénomène novateur. Ainsi, le Forum Social Mondial est un espace de réflexion et de construction d’alternatives viables au système actuel, trop injuste pour être acceptable. S’y retrouvent donc tout les individus, ONG, mouvements sociaux et autres, qui pensent qu’un autre monde est possible. En tant qu’espace, le FSM ne prend pas de décisions au nom de tout ses membres et n’agit pas de lui-même en leur nom. Toutefois, on note que vu l’extrême diversité des points de vue, les alternatives concrètes peinent à émerger ou tout du moins à être largement connues et adoptées. Certains disent que le FSM devrait abandonner un de ses principes de base qui est de ne pas parler au nom des participants et réformer sa structure, passant d’un espace ouvert et non-représentatif à un acteur politique unitaire, se rapprochant du même coup de ce qu’on pourrait appeler un lobby altermondialiste.

Je ne partages pas cet avis et penses que faire du FSM un groupe de pression altermondialiste global serait le priver de ce qui fait sa spécificité, ce que je nomme le « réseau d’unicités ». En ce sens que chaque individu ou mouvement a des différences de points de vue mais que tous peuvent trouver leur place au sein d’un réseau ouvert et porteur de quelques positions communes très larges mais très fortes comme l’opposition au néolibéralisme et la promotion du respect des droits humains par exemple.

S’inscrivant en droite ligne de la volonté de ne pas faire du FSM un acteur politique unitaire, le but de cet article est donc de trouver un moyen d’avoir plus d’impact en termes de visibilité et d’action, autant au niveau global que local sans altérer la philosophie d’ouverture qui caractérise le FSM.

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31

05 2009

Le prochain Forum Social Mondial se tiendra à Dakar en 2011

Depuis le 6 mai dernier, le Conseil International (CI) du Forum Social Mondial (FSM) tenait réunion à Rabat au Maroc afin de faire le bilan du FSM 2009 de Belém mais aussi de commencer à tracer des pistes pour l’avenir.

Une d’entre elles était le lieu du prochain FSM qui se tiendra en 2011. Le CI avait déjà proposé en mai 2007 d’organiser le FSM 2011 en Afrique (c’est lors de cette réunion que fut par ailleurs décidé que Belém serait l’hôte du FSM 2009).

Après des débats animés depuis lors, notemment par le souvenir de l’expérience mitigée de Nairobi en 2007, un consensus a émergé aujourd’hui (8 mai) à Rabat parmi les membres du CI.

Si tout va pour le mieux le FSM 2011 se tiendra ainsi à Dakar, au Sénégal.

N’ayant pas la prétention de faire «à chaud» un commentaire plus élaboré que «Rendez-vous à Dakar chers amis alternatifs !», il ne me reste plus qu’à vous laisser profiter de cette nouvelle.

En finissant, je tiens à exprimer  ma reconnaissance à Teivo Teivainen, professeur à l’Université d’Helsinki, membre du «Network Institute for Global Democratization» qu’il représente au CI, d’avoir si vite partagé l’information par le biais de la liste de diffusion courriel «WSF Discuss» (mise à disposition par le CACIM, un centre de recherche basé en Inde). J’ai reproduis plus bas son message où l’on pourra trouver une analyse plus poussé vis-à-vis de la tenue du FSM à Dakar, notemment un historique, une comparaison avec la situation de Nairobi en 2007 et ainsi de suite…

Bonne lecture aux interessés et bonne soirée à tous !

 

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Nouvelle publication sur les campements de la jeunesse et les FSM

ANNOUNCEMENT


 Now on Open Space Forum !!!

 Log on to www.openspaceforum.net

 

The Intercontinental Youth Camp 2001-2005 : Linking Open Space Activism, the World Social Forum, and Imaginaries for Alternative Worlds Download

Daniel H.O. Morrison

Abstract: 

The Intercontinental Youth Camp (IYC) has opened distinctive spaces of experience to link activist networks, the World Social Forum (WSF), and alternative imaginaries. It originated in reaction to the inaugural WSF in Porto Alegre, Brazil, although both initiatives emerged in 2001 in broader struggles to challenge neoliberal globalization. Some 80,000 campers from diverse backgrounds and mostly under 30 lived in the five Camps, which lasted from six to ten days. Four took place in Porto Alegre and the other (in 2004) in Mumbai, India. The IYC’s central imaginary of horizontal self-management was largely shaped by Camp organizers and key volunteering onsite; the WSF and local political conditions were also crucial. While the Camps exhibited contradictions – such as those arising from hierarchical leadership and many participants more interested in apolitical partying than in social change – they cultivated exciting possibilities for an emerging new political generation of human agents.

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03 2009

Vendredi 3 Avril : une après midi à l’UdeM pour parler du Forum Social Mondial

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Le Forum Social Mondial :

Au-delà des clichés

Quand ?: Le Vendredi 3 avril 2009

Horaire ?: de 12 h à 15 h

Où ?: Université de Montréal, Pavillon Lionel-Groulx, 3150 rue Jean-Brillant, Salle C-9141

Venez découvrir le Forum Social Mondial qui s’est déroulé du 27 janvier au 1er février dernier. De retour du Brésil, la délégation UdeM-Alter traitera des questions suivantes:

  • Qu’est ce qu’un FSM ?
  • Quel rôle pour la société civile ?
  • Dans quelle mesure sommes-nous concernés ?
  • Quelle place dans l’altermondialisme en général ?
  • FSM : et après ?

Et bien d’autres…

Venez en grand nombre !!!

UNI-Alter

Centre de recherche sur les politiques et le développement social

Centre de recherche sur les politiques et le développement social

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Looking Back: The 2009 World Social Forum – Troisième partie

par Michael Ramirez et Orion Cruz

(Ce texte est provient d’une liste d’envoi de courriels WSFDiscuss. Nous le publions ici pour en faire profiter les lecteurs de ce blogue. Ceux qui veulent s’inscrire sur la liste peuvent le faire à la fin du billet. Les autres parties se trouvent ici et )

Prelude to Mobilization Efforts
“A new world is being born. Utopia is here in South America,” Chávez affirmed in what Lula jokingly insisted was the Venezuelan President’s shortest speech in ten years (approximately 15 minutes). During his brief address, Chávez promoted the Bolivarian Alternative for the Peoples of our America (ALBA). He also awarded recognition and praise to Cuba’s Fidel Castro for his dedication to the Socialist cause, which he sustained for half a century in spite of his country’s trade isolation from the U.S. From Chávez’s perspective, Cuba’s ability to endure despite rigid and unremitting punative sanctions being applied from the U.S. has helped build up the confidence necessary among Latin America’s multiplying number of left-leaning administrations to come together and articulate the need for a new world with new values. Read the rest of this entry →

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03 2009

Looking Back: The 2009 World Social Forum – Deuxième partie

par Michael Ramirez* et Orion Cruz*

(Ce texte est provient d’une liste d’envoi de courriels WSFDiscuss. Nous le publions ici pour en faire profiter les lecteurs de ce blogue. Ceux qui veulent s’inscrire sur la liste peuvent le faire à la fin du billet. la première partie se trouve ici et dernière )

The Lula Factor

Brazilian President Lula da Silva was one of the original craftsmen of the WSF. His government contributed approximately U.S.$50 million to this year’s event. In a move that signified the relative importance of the forum, Lula opted to attend the WSF rather than participate at Davos as had been universally assumed. Instead, Brazil’s Minister of External Relations, Celso Amorim, and the President of the Banco Central do Brasil, Henrique Meirelles, represented the regional superpower at the World Economic Forum.

Lula’s decision to attend the WSF should not have come as a complete surprise. His roots lie deep within social movements dating as far back as the late 1970s. Although a founder of the WSF, Lula’s presence at Belém rather than at Davos cannot be entirely attributed to the conference’s return to Brazil. Instead, Lula saw the forum as a podium to condemn traditional capitalist countries such as the U.S. He claimed, “now the crisis is theirs, not ours,” attesting to the current economic crisis that resulted from grossly lax banking regulations in the market economies.

Lula’s decision to speak at the WSF contributed to the forum’s legitimacy and surely sent a message to the world that alternatives to the current economic model being promoted by the international lending agencies – the IMF and World Bank – are seriously being sought. That message also carried with it a relatively new significance, since Brazil has emerged as a regional superpower at a time when Latin America is expanding its ties with the outer world like never before in its history. Read the rest of this entry →

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03 2009

Looking Back: The 2009 World Social Forum – Première partie

par Michael Ramirez*  et Orion Cruz *

(Ce texte est provient d’une liste d’envoi de courriels WSFDiscuss. Nous le publions ici pour en faire profiter les lecteurs de ce blogue. Ceux qui veulent s’inscrire sur la liste peuvent le faire à la fin du billet. Les autres parties se trouvent ici et )

As hundreds of prominent figures in the global financial and political sectors convened in Davos, Switzerland to attend the World Economic Forum’s annual gala, beginning on January 27, over 100,000 individuals traveled to Belém, Brazil for the rival eighth annual World Social Forum (WSF). The overlap is not coincidental; the WSF was founded on policies that could not contrast more with the traditional neo-liberal agenda fueling the World Economic Forum.

The WSF provided its participants with the opportunity to engage in reflective thinking, and a democratic exchange of ideas. These activities were all aimed at formulating proposals to address what the attendees believed to be the inherent flaws afflicting the current capitalist system, that many present believed birthed the current world economic crisis. Numerous Latin American leaders accepted the invitation to participate in the summit. The resulting discussions provided an ample forum to scrutinize such issues as the “Criminalization of Social Movements and Human Rights Defenders” and “Joint Strategies around Impacts of Extractive Industries on Development in Latin America.” Their purpose was to promote the safeguarding of human rights, and the fulfillment of a commitment to build a sustainable society that is attuned to a more thoughtful relationship between humankind and the Earth. Read the rest of this entry →

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03 2009

Forum Social UQÀM !

logo-finalBonjour à toutes et à tous,

Vous êtes cordialement invités à venir participer au Forum Social UQÀM, qui se tiendra les jeudi 19 et vendredi 20 mars prochains.

Des ateliers-conférences auront lieu toute la journée dans les locaux du pavillon Sherbrooke (SH) de l’UQÀM au 200, rue Sherbrooke Ouest, métro Place-des-Arts (vous trouverez un plan à cette adresse : http://www.uqam.ca/campus/pavillons/sh.htm)

Il s’agit, à la suite de la tenue du Forum Social des Amériques (FSA) et du Forum Social Mondial (FSM), de lancer une réflexion alternative sur des thèmes tels que la situation en Palestine, les compagnies minières canadiennes, l’altermondialisme et les Forums sociaux, la crise financière, les droits des autochtones et l’environnement. Des expositions photographiques d’étudiants ayant participé au FSA et le FSM seront également présentées.

Pour plus d’informations, visitez notre évènement Facebook (http://www.facebook.com/event.php?eid=53244145746), ou écrivez-nous au courriel suivant : forumsocialuqam2009.

En espérant vous voir en grand nombre !

Le Comité de mobilisation FSUQÀM