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Last days of sessions at the WSF : climate justice

Josée Madéïa

I start off the day with a session at UFPA by the Indigenous Environmental Network, (“Peoples Energy and Climate Justice”). The goal of this session is to inform about the perspectives of Indigenous people on global warming and some of the solutions that are viewed as more viable. Using the language of climate justice is important then, because people are so differently affected by this chaos and we have to be able to look at these injustices and their repercussions: on health, on water, on energy, on food sovereignty… especially since these issues are too often compartmentalized (by our governments and in our own thinking). Read the rest of this entry →

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03 2009

The Last day of sessions at the WSF : the global justice movement

Par Josée Madéïa

The next session is organized by the Network Institute for Global Democratization, and entitled “The Future of the Forum: The WSF process and the Global Justice Movements.”

Here, Walden Bello speaks about the importance of creating a meeting space for the articulation of alternatives, but underlines that we could have been more effective had we taken stands: on the war in Irak, on Palestine, on climate change. So while the WSF needs to be an open space, it can still be partisan, it can still be an activist space. Fighting neo-liberalism was the last war, our new initiatives and our new movement should focus on global social democracy. We need to exercise our radical imagination, he says with a smile. Because of this crisis of the system, this is the moment not for caution, but for action. Read the rest of this entry →

06

03 2009

The Last day of sessions at the WSF : the Forum itself

par Josée Madéïa

The last session I attend is put on by CACIM – the India Institute for Critical Action: Centre in Movement, entitled “Facing the Future: the WSF, Global Justice Movements and beyond”. Here we begin by talking about the WSF as an incubator of movements, a space where movements come to grow. The question put before us is “What is the future of the Forum?” Read the rest of this entry →

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03 2009

Repas brésilien

Par Germain Schmid

 Le campement de la jeunesse est un lieu de rencontre extraordinaire. Je me retrouve à manger avec des brésiliens, dont 3  parlent un anglais approximatif dont tout français serait presque fier. J’apprend, entre 2 gorgées de l’alcool local, la grande différence entre brésiliens du nord et du sud : selon eux, ceux du nord pensent avec leur tête, ceux du sud avec leur sexe. J’apprend surtout que cela peut ne pas être péjoratif. Les brésiliens sont des personnes d’une gentillesse rare. Ici, on est accueilli avant d’etre arrivé, aidé avant même d’avoir un problème.

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03 2009

« Le Forum social mondial est important mais insuffisant »

Sur « Basta ! » J. P. Stedile, leader du Mouvement des sans terre (MST) au Brésil, dresse son bilan du FSM 2009. Ça se passe par ici.

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03 2009

Belém 2009: Indigenizing the Global at the World Social Forum

By Janet Conway

The 2009 World Social Forum took place January 27 to February 1 in the equatorial city of Belém do Pará. It was the fifth time the world event took place in Brazil, but the first time outside the southern city of Porto Alegre, the homeplace of the World Social Forum. As with the earlier events, Belém attracted hordes of participants— 130,000 of them from 142 countries but well over ninety percent of whom were Brazilian, many of them from Pará and neighbouring states in the Brazilian North. Read the rest of this entry →

Libre(s) Pensée(s) contre Pensée Unique

Par Anthony Côte, étudiant à l’Université de Montréal

Quand quelqu’un demande ce qu’est un Forum Social Mondial, on lui dit que c’est un événement regroupant de manière plus ou moins régulière les personnes qui sont en désaccord avec le système et le monde tel qu’il est, c’est à dire rempli d’injustices inutiles, etc…

Mais il y a un aspect en particulier du FSM que, à mon avis, n’est pas assez mis de l’avant, à savoir le rôle que ce dernier joue en tant que vecteur de la libre pensée face à la pensée unique.

Je vais donc essayer ici de vous donner un aperçu de l’affrontement entre ces deux pensées puis du rôle joué par le FSM dans ce dernier. Read the rest of this entry →

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02 2009

Voir les choses autrement

Germain Schmid, étudiant à l’Université de Montréal

15 jours d’absence, ça se voit. Ça se voit du point de vue du voyageur. Et cela permet de vivre une autre expérience: les questions que l’on nous pose au retour.

En tant qu’étudiant, je rencontre essentiellement d’autres étudiants. Après avoir expliqué les valoches que je me trimbale sous les yeux (le manque de sommeil), le bronzage approximatif et la fièvre attrapée dans un aéroport, surviennent les éléments intéressants.

Belém, c’est où? Il y fait beau? Première question rituelle. La couverture médiatique au Québec n’a donc pas permis de parler suffisamment du FSM pour le localiser au Brésil. L’aspect « camping de la jeunesse » est une découverte.

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C’était comment? Une façon détournée d’exprimer le fait qu’on ne sait pas vraiment de quoi il s’agit. A partir de là, c’est le début d’un travail explicatif, qui fait entièrement parti du rôle du participant. En effet, se rendre au FSM, c’est aussi dès lors que l’on est concerné, endosser la responsabilité de transmettre sur l’évènement et son contenu.

Tu as payé ton voyage? Une question très intéressante qui revient presque à tous les coups en 2ème ou 3ème position. Il semble un fait acquis que tout esprit raisonnable ne paierait pas son billet: on ne va dans une « conférence » aussi loin que si on est obligé d’y aller ou parce qu’elle est offerte. Dans l’imaginaire collectif, le Forum Social Mondial n’est ouvert qu’aux organisations. Le FSM est ainsi souvent vu comme un lieu de travail entre des mouvements sociaux. En effet, les délégations d’étudiants et d’individus présents à leurs frais sont rares si l’on exclu les brésiliens. Il s’agit dans quelques cas d’étudiants en doctorat ou effectuant des recherches précises sur les mouvements sociaux ou sur des problématiques particulières.

Qu’est ce que tu as appris? L’à-priori est que nous nous sommes déplacés pour écouter. Cela révèle peut être le peu de crédibilité que j’ai en tant qu’intervenant potentiel. Je crois surtout que cela fait ressortir que nous sommes des étudiants formatés: nous allons voir des conférences écouter des professeurs. Or, pour nous tous, il semble évident que nous avons participé au FSM,  chacun à notre manière.

Il y a des questions que l’on ne m’a pas posées, et que souvent j’aurais souhaité entendre. Il s’agit de l’expérience vécue, du contenu des ateliers, des combats sociaux, des conclusions du FSM….

Cela démontre une faiblesse de communication du FSM: la plupart des gens ne savent pas qu’il a eu lieu. Au delà, la plupart des gens ignorent de quoi il s’agit. Il faut se sentir concerné, il faut obtenir que chacun sache qu’il a la possibilité de construire une alternative, il faut concerner le monde.

Il faut aussi sortir des cases. Notre monde est vu comme fini dans l’inconscient collectif: il est vu comme un choix entre des systèmes politiques existants, entre des évènements existants, entre des métiers existants. Or le FSM le montre: il est en lui même un évènement en invention, un OSNI (objet social non identifié) entre les colloques, les conférences, les rassemblements, les fêtes. Il est en soi une alternative. Nous devons réapprendre à créer des possibilités!

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02 2009

De retour du Forum social mondial (FSM), la tête pleine d’images, de rythmes et d’interrogations!

Après les péripéties des embouteillages locaux et quatre vols d’avion contribuant encore au gaz à effet de serre, que rapporte-t-on de cette expérience du Forum social amazonien? Des étudiants exténués, des bagages ultra-humides, des nuits sans sommeil, mais surtout des rencontres comme nulle part ailleurs… et des têtes pleines de rythmes, d’idées, de projets et d’interrogations. Des ateliers spontanément organisés ou parfaitement planifiés qui se transforment sous nos yeux, par des participants peu ou pas du tout intéressés à suivre un ordre du jour établi par d’autres. Des gens qui participent pour une toute première fois à un forum social qui se lèvent pour prendre la parole et exprimer haut et fort leurs frustrations par rapport à un monde d’exclusion, où les intellectuels même au sein des forums sociaux, continuent trop souvent à discuter entre eux, sans écouter ce que les mouvements populaires ont à dire.

Et pourtant, qu’ils le veuillent ou non, à Belém, porte de l’Amazonie, tous ont été exposés aux aléas du quotidien des peuples amazoniens, cette minorité parmi les peuples autochtones, si peu nombreuse après des siècles de surexploitation et de marginalisation par les autorités brésiliennes et autres. Malgré leur nombre, comme l’affirmait si bien Boaventura de Sousa Santos, ces gens ont quitté la «sociologie des absents». Les peuples de l’Amazonie sont bel et bien présents et ils refusent de demeurer silencieux et invisibles! Ils émergent comme une force novatrice avec laquelle on doit compter. Novatrice entre autres parce que ces marginalisés de la dite modernité évoluent dans d’autres espaces et temporalités, et selon d’autres valeurs et d’autres façons d’interagir. En tant que Nord-Américains, fortement urbanisés pour la plupart d’entre nous, nous avons tout à apprendre de leurs savoirs et leurs visions du monde, ancrés dans cette relation symbiotique avec l’environnement, la terre nourricière, l’eau, source de vie et moyen de transport. Autochtones ou non, plusieurs des participants au FSM 2009 ont en effet navigué plusieurs jours car pour une fois, ils pouvaient se permettent de voir de leur propre yeux un Forum social mondial. On a ainsi côtoyé de nombreux jeunes brésiliens, et des moins jeunes, qui sont venus des diverses régions avoisinantes afin de rencontrer d’autres participant-e-s, et surtout, de partager leurs expériences et de faire connaître leur histoire.

Les multiples rencontres ont ainsi permis aux habitants de la ville de Belém et à plus de 100 000 participants inscrits et présents au FSM 2009 de constater comment, très souvent, les autochtones sont les premiers écologistes de cette planète. Imparfaits certes, mais ô combien plus conscients des richesses et des limites de notre monde! Ces peuples possèdent une connaissance directe de l’impact des changements climatiques, des grands projets hydro-électriques et de ceux des industries minières qui polluent et exploitent à outrance les ressources naturelles sur leurs terres ancestrales. Depuis des décennies, ces activités mettent en péril leur mode de vie et leur culture, tout comme c’est le cas pour les premières nations, ici même au Canada. Leur seul présence à Belém a transformé l’espace et a interpellé les participants de diverses façons. Ainsi, un étudiant de la délégation Uni-Alter affirmait qu’il est urgent, chez nous au Canada de refaire les livres d’histoire afin que les jeunes cessent de méconnaître le savoir et l’expérience des premières nations. Une femme amazonienne s’est quant à elle indignée, lors d’un autre atelier, de voir que les participants du FSM ne sortent pas en masse afin d’appuyer les revendications autochtones auprès du gouvernement brésilien pour enfin mettre un terme aux grands projets de barrages qui mettent en péril l’avenir de plusieurs communautés. La justice sociale et environnementale, en bien des endroits, ce n’est ni un luxe, ni un discours à la mode, ni une conceptualisation théorique. C’est une urgence, ancrée dans l’immédiat, l’ici et le maintenant! Pour nous Nord-Américains qui entendons quotidiennement les appels à une consommation ‘solidaire’ face à la crise économique actuelle, et aux grands plans de sauvetage des banques irresponsables (pensez au Buy American/Canadian et aux campagnes de publicité des grands de l’automobile aux États-Unis), qu’est-ce que ça change? Que pouvons-nous rapporter de ces échanges lors du Forum social mondial? Va-t-on poursuivre nos activités comme avant, pris dans le rythme effréné de notre quotidien? J’ose croire que de telles expériences continueront à bousculer nos valeurs pour un bon moment, et peut-être, peut-être aussi à transformer petit à petit nos habitudes de vie! Aux quelque 75 participants de notre délégation, longue route et sachez garder les yeux et l’esprit ouvert. Et surtout, contaminez vos pairs de vos multiples réflexions!

Marie-Josée Massicotte
Professeure-adjointe, Université d’Ottawa

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02 2009

« On a perdu le campement » ou la place du campement de la jeunesse

 

Par Germain Schmid

La question de la place du campement de la jeunesse dans la littérature traitant du FSM a été soulevée pendant le Forum par Mélissa et Francis. Après en avoir parlé avec Marie-Hélène (qui fait son master sur le Forum Social Québécois) et David (titulaire d’un PhD en mouvement sociaux) entre autres, il semble que le campement soit absent des textes.

Au fil des discussions, les points suivants ont émergé:

  • une des grandes différences entre une conférence et un FSM est que la plupart des participants ne rentrent pas à l’hôtel le soir mais restent entre eux au campement. On peut attendre de cela que les participants soient dans un univers loin de leur quotidien. Ils multiplient les rencontres improbables avec des personnes de toutes origines et de tous mouvements. La réflexion, l’échange, sont permanents pendant plusieurs jours. Cela rend alors propice la création de liens nouveaux et la naissance d’idées.

  • ceux qui écrivent sur le FSM et l’altermondialisme et qui sont reconnus sont des universitaires, des chercheurs, intellectuels, qui dorment à l’hôtel. Ils assistent à une conférence classique et ne semblent pas dans le même processus de réflexion que celui qui touche la plupart des participants. Est-ce que c’est une cause de la non-émergence de certaines idées ou alternatives? Cela contribue en tous cas à ne pas definir convenablement le FSM de l’interieur.

  • est ce qu’il n’y a pas au FSM des « classes » : ceux de l’hôtel et ceux du campement, qui se croisent mais échange finalement peu ? Est-ce que ces deux profils de participants vivent chacun le même FSM où appartiennent-ils à des « réalités » différentes ?

  • le campement de la jeunesse, qui est une solution pratique, ne devrait-il pas être considéré comme un outil au service de la création d’alternatives?

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02 2009