Sur la scène internationale, la Malaysia a ratifié de trois traités clés dans les domaines sociaux et de respect de l’Homme :
- La convention des droits de l’enfant
- La convention de l’élimination de toute forme discriminante envers les femmes
- Convention des droits des personnes handicapées.
Appuyée par le mouvement des droits de la femme, la Malaysia a vu ses différences de l’égalité des genres passer de 0,34 en 1980, à 0,24 en 2004, sur les niveaux de santé, d’éducation, d’activité économique.
Les luttes ont d’abord été au niveau de la pauvreté. La « féminisation de la pauvreté » fut un défi important pour le pays et les mouvements féministes. Elle est passée de 12,5% en 2002, à 11,5% en 2004. Mais ces études sont encore trop critiquables, à causes de ses limites, n’analysant qu’un cas général de pauvreté. Ne comptant pas le contexte de la femme qui l’a mené à cette situation sociale et économique.
C’est grâce à des recherches faites dans les milieux ruraux que l’espace entre les conditions des femmes et des hommes fut rétrécit. La production importante de palmier à huile est la 1ère cause de cette dégradation de la situation féminine. Les femmes étaient payées sous le seuil minimum de pauvreté, mais en même temps exposées à une forte présence de produits chimiques dans les cultures. De plus, en 2006, il fut découvert que les femmes étaient les 1ère à perdre l’accès aux terres lorsque leur communauté était forcée de changer de localisation.
Mais les informations sont encore trop peu nombreuses, ce qui crée des conflits de résultats entre différentes recherches.
De plus, la femme est fortement exposée à la violence. En lieu public, professionnel ou bien privé. Seulement, encore une fois, les chercheurs savent que les chiffres actuels ne sont que la surface de l’iceberg.
Sauf que d’un point de vue de l’agresseur, ces violations de lois sont perçu comme acceptable. Etant donné qu’ils ressortent souvent indemne des poursuites qui finissent par être abandonnées, étant longues et compliquées.
La société se tourne donc vers les programmes de sensibilisation de la situation féminine en plus des lois mises en place.
Car la Malaysia est considérée comme « faible » dans l’établissement, et surtout, la mise en action de décisions gouvernementales en faveur de la situation féminine. Il faut savoir que la Malaysia est classé 113 sur 189, sur le nombre de préventions au parlement. Passant derrière de nombreux états de la région, comme le Timor Leste, le Vietnam, le Cambodge et l’Indonésie.
Le cas Beatrice Fernandez : Beatrice Fernandez était une hôtesse dans la compagnie aérienne Malaysia Airlines. Sauf que dans ce groupe, toute femme tombant plus de deux fois enceinte dois démissionner. Lors de sa troisième grossesse, Beatrice Fernandez a refusé et s’est fait licencier. Elle a mené son cas ne justice. Elle a perdu, les jugeant appuyant que :
- Malaysia Airline était une entreprise privée, et les lois qui protègent la personne ne sont applicables que dans celles publiques.
- L’article 8 de la Constitution qui interdit la discrimination des genres, ne s’applique pas parce que les « accords collectifs » ne sont pas considérés comme la loi.
- Le terme « genre » a été appliqué dans la Constitution qu’en 1991, l’année du procès, et ne pouvait donc pas être utilisé.
- Il n’y avait pas de discrimination car toutes les femmes de la compagnie étaient traitées de la même façon.
Donc, ce que l’on peut dire, c’est que la Malaysia n’est pas inactive dans les enjeux féministes. Mais la plupart des réformes du pays sont juste écrites sur un papier.
Malgré ses organisations populaires de prévention sur les droits de la femme et sa situation, en 2011 a vu le jour un “Club de femmes obéissantes”. http://www.courrierinternational.com/article/2011/07/07/sois-belle-servile-et-tais-toi