Institutions

Institutions de la politique malaisienne

  • La Chambre des représentants

Elle est composée de cents élus pour cinq ans. La seule exception fut la première législation qui compta 104 élus. L’élection se déroule au sein d’une circonscription géographie au scrutin uninominal à un tour.

Dewan Rakyat en 2017

Bleu foncé : BN (gouvernement)      Rouge: DAP       Bleu clair : PKR     Vert : PAS         Orange : AMANAH      Gris : IND    Marron: PSM

  • Le Sénat

On y compte 38 membres : 22 sont élus par les assemblées d’Etat, 16 sont nommés par le Chef Suprême. La durée de leur mandat est de 6 ans.

Dewan Negara en 2017

Bleu foncé: BN     Gris: Partis Indépendants     Rouge: DAP    Vert: PAS  Bleu Clair : PKR

C’est deux chambres, en partenariat avec le souverain, représente le pouvoir législatif du pays. Quand une loi est proposée, elle est votée par les deux. Mais les représentants peuvent imposer leur volonté s’il y a désaccord.

Leurs domaines respectifs sont définis par des listes annexées à la Constitution :

Le premier établis des lois sur les matières énumérées par la liste des compétences fédérales. Ce sont les plus importantes : affaires étrangères, défense, sécurité intérieure, droit civil et pénal, procédure judiciaire, et administration de la justice citoyenneté, et naturalisation, statut des étrangers, finances, métiers, commerce et industrie, communications et transports, éducation nationale, droit du travail et sécurité sociale.

Il peut intervenir dans les matières communes : actions sociales, écologie, urbanisme, utilisation de l’eau.

Les constituants ont voulu un pouvoir central fort capable de s’imposer aux états membres, ainsi, la loi fédérale l’emporte toujours en cas d’incompatibilité sur la loi locale.

  • La Cour suprême et les tribunaux d’instance
Cour suprême de Malaysia

Ils sont dépositaires du pouvoir judiciaire. Pour la première, les juges sont nommés par la plus haute autorité de l’Etat. Son devoir est de trancher les différents entre un ou des Etats avec la Fédération. Lors des procès, elle interprète la Constitution à la demande des partis. La loi fédérale lui donne les compétences de première instance, d’appel et de révision.