Le programme routier
En Malaisie, le système routier est assez contrasté. La différence se voit entre le réseau de routes principaux, qui sont modernes, entretenus. Ils sont importants pour le pays, le principal reliant la Thaïlande à Singapour, traversant donc tout le pays. Elle est nommée la North-South Expressway, et est doté de 6 voies dans chaque sens.
Ce qui permet à la Malaysia d’avoir le monopole sur les réseaux autoroutiers de la région, et le transfert de marchandise. Mais cette route « transmalaisienne » ne permet la proéminence que de la zone ouest du pays. Donc, à présent le gouvernement finance dans l’amélioration de la liaison des deux versants du pays. Une autoroute relie Kuala Lumpur à Kuantan. Mais les coûts se retrouvent élevés, du fait que ces voies traversent la chaîne montagneuse du pays.
Sauf qu’en raison des péages, ces passages ne sont que peux empruntés. De nombreux systèmes de bus sont donc mis au point, entre Singapour et la Malaysia principalement. Chaque ville importante possède une gare routière.
Du côté de Bornéo, le réseau routier se développe bien, mais seulement sur les zones côtières, laissant le centre de l’île en marginalisation.
Le réseau ferroviaire
En 1885, le premier axe de lignes de trains fut construit sur 13km entre Taiping et Port Weld. Un réseau principalement utilisé dans le transport de ressources minières. En 1923, on achevait la construction du lien Bangkok-Singapour, long de 2000km. Après cela, les transports ferroviaires sont devenus les réseaux pauvres du pays. De plus, le parcours n’est desservi que par une voie unique, pas plus étroite que d’un mètre.
C’est la majeure raison qui fait que le transport de marchandise en Malaysia se fait à 99% par camionnage. Quant au transport civile, il est faible et dans un confort minime.
Hors, des réseaux de banlieues ont été mis en place récemment, et ont eu une importante réussite, ce qui a permis de redorer l’image du chemin de fer.
Actuellement, un projet ambitieux est en cours de développement. Il consiste en un réseau qui relierait le Vietnam, la Birmanie, la Thaïlande, la Malaysia et le Cambodge. Les principales constructions auront lieux dans les zones frontalières.
La montée des transports aériens
Compte tenu de la géographie de la région, l’avion reste le système de transport le plus rapide et le moins onéreux pour aller de pays en pays. C’est là où la Malaysia joue sur le principe de développement de compagnies low-cost, comme Air Asia. En 2011, c’étaient 30 millions de passagers qui sont passés par l’aéroport de Kuala Lumpur. Un chiffre proche des principaux points aériens situés à Bangkok, Singapour et Jakarta. Mais le pays a l’avantage de connecté toutes ses villes, que ce soit de la péninsule comme sur l’île de Bornéo.
La place des ports
Le détroit de Malacca est le deuxième détroit le plus emprunté dans le monde, avec 60 000 à 80 000 passages par ans.
La Malaysia peut compter sur la puissance montante du Port Klang, situa à Kuala Lumpur. Et de celui de Tanjung Pelapas.
En 2009, ce dernier a traité 6 millions de containeurs, et le port a une capacité de 8,4 millions par an. Il possède douze postes d’amarrages qui s’étendent sur 4,3 km de quai linéaire, avec 44 grues. Ce qui, en 2009, en faisait le 19ème port mondial.
Puis, plus tardivement par apport à d’autres pays voisins, comme le Vietnam. La Malaysia développe de nouveau réseaux, et surtout celui informatique : http://www.malaysia-today.net/the-focus-of-our-internet-development-in-malaysia/