Chaque année, les Etats-Unis dénoncent la Malaisie comme un centre de raffinage et une plaque tournante de l’exportation la drogue vers l’Australie et l’Europe. Seulement ces condamnations ne sont suivies d’aucune action. Dès lors la Malaisie peut se donner l’image d’un pays “pur et dur” dans son combat contre les trafiquants.
Dans les faits, les lois pénales malaisienne prévoient la condamnation à mort obligatoire envers toute personne en possession de 15 g. héroïne, ou 200 g. de marijuana. La Malaisie expose médiatiquement sa “répression”, démontrée par les multiples exécutions par pendaison et marque ainsi son implication dans l’économie de transit.
Toutefois, la Malaisie reçoit, par bateaux en provenance du sud de la Thaïlande et de la Birmanie, des dizaines de tonnes d’héroïne et pourtant aucun de ces vrais trafiquants n’a jamais été arrêté et encore moins pendu. De plus c’est de Malaisie que partent vers la Thaïlande tous les produits chimiques nécessaires à la transformation de l’opium en héroïne, et en particulier l’acide anhydride. Seulement, là encore, rien n’est fait car cela remettrait en cause trop de relations dans la zone.
Il existe peu de donnés concernant les différents groupes criminels en Malaisie. Le Mamak Gang est un des exemple marquant du crime organisé en Malaisie dont la période s’étale entre 1990 et 2006 avec des activités diverses telles que le proxénétisme, le trafic de drogue, le carjacking ou encore le détournements de fonds publics destinés à la construction.
En outre, plusieurs groupes criminels européens, russes, asiatiques et sud-américains sont installés en Malaisie afin de profiter de son positionnement stratégique.