Le 10 janvier 2017, lors de sa première intervention au Conseil de sécurité, le nouveau Secrétaire général des Nations unies, António Guterres affirmait que la plupart des conflits actuels étaient « alimentés par la compétition pour le pouvoir et les ressources » et « aggravés par le changement climatique ». (Source)
En ce qui concerne la Malaisie, l’élévation du niveau de la mer présente des défis particuliers en raison de la topographie côtière du pays, de la concentration de la population dans certaines régions et de la montée du niveau de tempête et d’inondations dans la région. En effet, on assiste a une augmentation de la température moyenne en surface enregistrée sur une période de 40 ans (1969-2009), avec un taux de réchauffement allant de 0,6 °C à 1,2 °C par tranche de 50 ans selon les données de la MMD en 2009. Parallèlement, les précipitations ont également connu des changements significatifs, avec une augmentation de l’intensité des pluies d’une heure de 17 % entre 2000 et 2007 par rapport aux valeurs des années 1970. Ces variations météorologiques extrêmes ont entraîné des conséquences néfastes, notamment des inondations massives en 2007 dans des régions telles que Batu Pahat, Johor Baru, Kluang, Kota Tinggi, Mersing, Muar et Segamat, attribuées en partie au typhon Utor. Ces événements ont engendré des pertes estimées à environ 1,5 milliard de RM, soulignant l’urgence de prendre des mesures face aux changements climatiques en cours. Le district de Segamat est le plus durement touché, suivi par les districts de Kluang, Batu Pahat et Kota Tinggi.
Les victimes des inondations à Johor Bahru, en Malaisie, le 1er mars 2023, suite à des pluies abondantes ayant provoqué des inondations et une montée des niveaux d’eau. (Photo : Facebook/Polis Daerah Kota Tinggi)
La Malaisie est engagée dans la réduction des émissions de gaz à effet de serre et l’atténuation du changement climatique. Le pays a ratifié l’Accord de Paris et s’est engagé à réduire ses émissions conformément à ses contributions déterminées au niveau national. Des politiques et des programmes sont mis en place pour promouvoir les énergies renouvelables, l’efficacité énergétique et la transition vers une économie à faibles émissions de carbone.