Posts Tagged ‘Belém’

Looking Back: The 2009 World Social Forum – Troisième partie

par Michael Ramirez et Orion Cruz

(Ce texte est provient d’une liste d’envoi de courriels WSFDiscuss. Nous le publions ici pour en faire profiter les lecteurs de ce blogue. Ceux qui veulent s’inscrire sur la liste peuvent le faire à la fin du billet. Les autres parties se trouvent ici et )

Prelude to Mobilization Efforts
“A new world is being born. Utopia is here in South America,” Chávez affirmed in what Lula jokingly insisted was the Venezuelan President’s shortest speech in ten years (approximately 15 minutes). During his brief address, Chávez promoted the Bolivarian Alternative for the Peoples of our America (ALBA). He also awarded recognition and praise to Cuba’s Fidel Castro for his dedication to the Socialist cause, which he sustained for half a century in spite of his country’s trade isolation from the U.S. From Chávez’s perspective, Cuba’s ability to endure despite rigid and unremitting punative sanctions being applied from the U.S. has helped build up the confidence necessary among Latin America’s multiplying number of left-leaning administrations to come together and articulate the need for a new world with new values. Read the rest of this entry →

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03 2009

Looking Back: The 2009 World Social Forum – Deuxième partie

par Michael Ramirez* et Orion Cruz*

(Ce texte est provient d’une liste d’envoi de courriels WSFDiscuss. Nous le publions ici pour en faire profiter les lecteurs de ce blogue. Ceux qui veulent s’inscrire sur la liste peuvent le faire à la fin du billet. la première partie se trouve ici et dernière )

The Lula Factor

Brazilian President Lula da Silva was one of the original craftsmen of the WSF. His government contributed approximately U.S.$50 million to this year’s event. In a move that signified the relative importance of the forum, Lula opted to attend the WSF rather than participate at Davos as had been universally assumed. Instead, Brazil’s Minister of External Relations, Celso Amorim, and the President of the Banco Central do Brasil, Henrique Meirelles, represented the regional superpower at the World Economic Forum.

Lula’s decision to attend the WSF should not have come as a complete surprise. His roots lie deep within social movements dating as far back as the late 1970s. Although a founder of the WSF, Lula’s presence at Belém rather than at Davos cannot be entirely attributed to the conference’s return to Brazil. Instead, Lula saw the forum as a podium to condemn traditional capitalist countries such as the U.S. He claimed, “now the crisis is theirs, not ours,” attesting to the current economic crisis that resulted from grossly lax banking regulations in the market economies.

Lula’s decision to speak at the WSF contributed to the forum’s legitimacy and surely sent a message to the world that alternatives to the current economic model being promoted by the international lending agencies – the IMF and World Bank – are seriously being sought. That message also carried with it a relatively new significance, since Brazil has emerged as a regional superpower at a time when Latin America is expanding its ties with the outer world like never before in its history. Read the rest of this entry →

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03 2009

Looking Back: The 2009 World Social Forum – Première partie

par Michael Ramirez*  et Orion Cruz *

(Ce texte est provient d’une liste d’envoi de courriels WSFDiscuss. Nous le publions ici pour en faire profiter les lecteurs de ce blogue. Ceux qui veulent s’inscrire sur la liste peuvent le faire à la fin du billet. Les autres parties se trouvent ici et )

As hundreds of prominent figures in the global financial and political sectors convened in Davos, Switzerland to attend the World Economic Forum’s annual gala, beginning on January 27, over 100,000 individuals traveled to Belém, Brazil for the rival eighth annual World Social Forum (WSF). The overlap is not coincidental; the WSF was founded on policies that could not contrast more with the traditional neo-liberal agenda fueling the World Economic Forum.

The WSF provided its participants with the opportunity to engage in reflective thinking, and a democratic exchange of ideas. These activities were all aimed at formulating proposals to address what the attendees believed to be the inherent flaws afflicting the current capitalist system, that many present believed birthed the current world economic crisis. Numerous Latin American leaders accepted the invitation to participate in the summit. The resulting discussions provided an ample forum to scrutinize such issues as the “Criminalization of Social Movements and Human Rights Defenders” and “Joint Strategies around Impacts of Extractive Industries on Development in Latin America.” Their purpose was to promote the safeguarding of human rights, and the fulfillment of a commitment to build a sustainable society that is attuned to a more thoughtful relationship between humankind and the Earth. Read the rest of this entry →

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03 2009

WSF : activist research, more sessions, and bus reflections (January 29, 2009)

par Josée Madéïa

After spending a surprising two hours on public transportation to travel a short way through lovely Belém to UFPA, I make my way to UNI-Alter’s workshop on activist research. The room is filled to the brim with students, most of them Québecois-es, and here, we’re talking about how to make the link between social movements and universities. Read the rest of this entry →

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03 2009

Belém 2009: Indigenizing the Global at the World Social Forum

By Janet Conway

The 2009 World Social Forum took place January 27 to February 1 in the equatorial city of Belém do Pará. It was the fifth time the world event took place in Brazil, but the first time outside the southern city of Porto Alegre, the homeplace of the World Social Forum. As with the earlier events, Belém attracted hordes of participants— 130,000 of them from 142 countries but well over ninety percent of whom were Brazilian, many of them from Pará and neighbouring states in the Brazilian North. Read the rest of this entry →

De retour du Forum social mondial (FSM), la tête pleine d’images, de rythmes et d’interrogations!

Après les péripéties des embouteillages locaux et quatre vols d’avion contribuant encore au gaz à effet de serre, que rapporte-t-on de cette expérience du Forum social amazonien? Des étudiants exténués, des bagages ultra-humides, des nuits sans sommeil, mais surtout des rencontres comme nulle part ailleurs… et des têtes pleines de rythmes, d’idées, de projets et d’interrogations. Des ateliers spontanément organisés ou parfaitement planifiés qui se transforment sous nos yeux, par des participants peu ou pas du tout intéressés à suivre un ordre du jour établi par d’autres. Des gens qui participent pour une toute première fois à un forum social qui se lèvent pour prendre la parole et exprimer haut et fort leurs frustrations par rapport à un monde d’exclusion, où les intellectuels même au sein des forums sociaux, continuent trop souvent à discuter entre eux, sans écouter ce que les mouvements populaires ont à dire.

Et pourtant, qu’ils le veuillent ou non, à Belém, porte de l’Amazonie, tous ont été exposés aux aléas du quotidien des peuples amazoniens, cette minorité parmi les peuples autochtones, si peu nombreuse après des siècles de surexploitation et de marginalisation par les autorités brésiliennes et autres. Malgré leur nombre, comme l’affirmait si bien Boaventura de Sousa Santos, ces gens ont quitté la «sociologie des absents». Les peuples de l’Amazonie sont bel et bien présents et ils refusent de demeurer silencieux et invisibles! Ils émergent comme une force novatrice avec laquelle on doit compter. Novatrice entre autres parce que ces marginalisés de la dite modernité évoluent dans d’autres espaces et temporalités, et selon d’autres valeurs et d’autres façons d’interagir. En tant que Nord-Américains, fortement urbanisés pour la plupart d’entre nous, nous avons tout à apprendre de leurs savoirs et leurs visions du monde, ancrés dans cette relation symbiotique avec l’environnement, la terre nourricière, l’eau, source de vie et moyen de transport. Autochtones ou non, plusieurs des participants au FSM 2009 ont en effet navigué plusieurs jours car pour une fois, ils pouvaient se permettent de voir de leur propre yeux un Forum social mondial. On a ainsi côtoyé de nombreux jeunes brésiliens, et des moins jeunes, qui sont venus des diverses régions avoisinantes afin de rencontrer d’autres participant-e-s, et surtout, de partager leurs expériences et de faire connaître leur histoire.

Les multiples rencontres ont ainsi permis aux habitants de la ville de Belém et à plus de 100 000 participants inscrits et présents au FSM 2009 de constater comment, très souvent, les autochtones sont les premiers écologistes de cette planète. Imparfaits certes, mais ô combien plus conscients des richesses et des limites de notre monde! Ces peuples possèdent une connaissance directe de l’impact des changements climatiques, des grands projets hydro-électriques et de ceux des industries minières qui polluent et exploitent à outrance les ressources naturelles sur leurs terres ancestrales. Depuis des décennies, ces activités mettent en péril leur mode de vie et leur culture, tout comme c’est le cas pour les premières nations, ici même au Canada. Leur seul présence à Belém a transformé l’espace et a interpellé les participants de diverses façons. Ainsi, un étudiant de la délégation Uni-Alter affirmait qu’il est urgent, chez nous au Canada de refaire les livres d’histoire afin que les jeunes cessent de méconnaître le savoir et l’expérience des premières nations. Une femme amazonienne s’est quant à elle indignée, lors d’un autre atelier, de voir que les participants du FSM ne sortent pas en masse afin d’appuyer les revendications autochtones auprès du gouvernement brésilien pour enfin mettre un terme aux grands projets de barrages qui mettent en péril l’avenir de plusieurs communautés. La justice sociale et environnementale, en bien des endroits, ce n’est ni un luxe, ni un discours à la mode, ni une conceptualisation théorique. C’est une urgence, ancrée dans l’immédiat, l’ici et le maintenant! Pour nous Nord-Américains qui entendons quotidiennement les appels à une consommation ‘solidaire’ face à la crise économique actuelle, et aux grands plans de sauvetage des banques irresponsables (pensez au Buy American/Canadian et aux campagnes de publicité des grands de l’automobile aux États-Unis), qu’est-ce que ça change? Que pouvons-nous rapporter de ces échanges lors du Forum social mondial? Va-t-on poursuivre nos activités comme avant, pris dans le rythme effréné de notre quotidien? J’ose croire que de telles expériences continueront à bousculer nos valeurs pour un bon moment, et peut-être, peut-être aussi à transformer petit à petit nos habitudes de vie! Aux quelque 75 participants de notre délégation, longue route et sachez garder les yeux et l’esprit ouvert. Et surtout, contaminez vos pairs de vos multiples réflexions!

Marie-Josée Massicotte
Professeure-adjointe, Université d’Ottawa

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02 2009