Archive for the ‘Uncategorized’Category

BRETTON WOODS AU HONDURAS

Par Sarah Veilleux-Doyon

La fin de la Deuxième Guerre mondiale a donné naissance à de grandes institutions internationales dans le but d’éviter une autre guerre d’une telle envergure. Aussi surprenant que cela puisse paraître de prime abord, ces institutions ont eu un impact considérable sur le développement de nombreux pays du tiers-monde. En effet, les institutions de Bretton Woods ont contribué au développement de pays en voie de développement de différentes manières. Pour certains pays, cette contribution a été positive, pour d’autres l’histoire n’est pas aussi rose. Dans ce billet, je me pencherai sur l’impact des institutions de Bretton Woods; le Fond monétaire international (FMI) et la Banque mondiale, sur le développement économique du Honduras. Pour ce faire, je commencerai par expliquer la manière dont le FMI et la Banque mondiale influencent la situation économique des pays en voie de développement puis je démontrerai les effets de ces institutions sur la situation économique hondurienne. Read the rest of this entry →

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05 2010

LA CHINE : UN FACTEUR BÉNÉFIQUE OU NÉFASTE POUR LA RDC?

Par Sydney Taylor-Wingender

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Le rôle économique de la Chine s’est désormais étendu jusqu’en Afrique subsaharienne; les enjeux géopolitiques autrefois engendrés par les acteurs de l’Ouest s’en retrouvent bouleversés. Alors que les récents accords ratifiés par la Chine et la République Démocratique du Congo (RDC) représentent les plus grands investissements accordés en Afrique par la Chine, l’implication financière des Chinois dans la remise sur pied des infrastructures congolaises traduit une opportunité sans précédent pour le développement dans la région (Marysse et Geenen 2009, 372). Cela dit, alors que les ressources naturelles de la RDC – diamants, or, plomb, charbon, uranium – sont convoitées par plusieurs, ces accords permettent leur exploitation par la Chine. Alors que les contrats miniers signés par les Chinois et le Congolais n’augurent aucune progression sur le plan humanitaire (Marysse et Greenen 2009, 390), les accords ratifiés par les deux pays représentent une menace en ce qui concerne les enjeux sociaux en RDC. Dans un tel contexte, pouvons-nous affirmer que les accords sino-congolais promettent un meilleur développement en RDC, ou bien devrions-nous, comme certains affirment, nous méfier de ses impacts? Afin de répondre à cette question, nous allons, dans un premier temps, étudier le rôle positif de ces accords sur le développement du Congo. Ensuite, nous étudierions les envers de ces accords, ce qui nous permettra d’affirmer en quoi ils ne sont pas une entente profitable pour la RDC. Read the rest of this entry →

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05 2010

COMMERCE ÉQUITABLE: QUELLES LEÇONS TIRER DES PREMIÈRES EXPÉRIENCES?

Par Marit Fritus

L’Organisation internationale du café estime que 1,6 milliards de tasses de café sont bues chaque jour [1]. Les grains pour tout ce café sont produits en Amérique latine, en Asie et en Afrique. Dans les pays producteurs, souvent « en développement », la production du café joue un rôle essentiel comme gagne-pain et pour la survie de millions de foyers [2]. L’exemple de la coopérative mexicaine UCIRI dans mon dernier billet a montré que l’engagement des petits producteurs dans le commerce équitable peut aider à l’amélioration significative de leurs conditions de vie et à la stabilité sociale et économique de leurs communautés. Read the rest of this entry →

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04 2010

QUEL FUTUR POUR LE MERCOSUR?

Par Mijail Raigorodsky

Qu’est-ce que l’Argentine, le Brésil, le Paraguay, l’Uruguay et le Venezuela, cinq nations sud-américaines, ont en commun? Tout d’abord leur histoire, liée à la période coloniale et les influences ibériques, ainsi que des similitudes politiques avec l’instauration de régimes dictatoriaux au cours du XXième siècle. On peut ensuite mettre en avant des ressemblances culturelles, notamment au niveau de la langue. Mais surtout, ces pays se rassemblent autour d’un marché économique commun, le Mercosur. Read the rest of this entry →

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04 2010

LE JAPON, POUR UNE COOPERATION INTERNATIONALE PLUS JUSTE

Par Jonathan Tordjman

Le Japon possède une politique d’aide internationale réputée pour être très active. La gestion de la coopération internationale japonaise présente certaines différences avec celle qui est exercée par l’Occident. L’objectif de ce billet sera de comprendre le fonctionnement de la politique d’aide au développement du Japon, quelles en sont les particularités ? Dans un premier temps, la politique d’aide japonaise depuis la fin de la guerre froide sera analysée. Par la suite, certains mécanismes de la coopération économique seront mis en valeur et il sera également question de l’Agence Japonaise de Coopération Internationale (JICA). Enfin, l’intérêt sera porté sur le microcrédit, qui est une stratégie qui prend de plus en plus de place dans le système d’aide japonais. Read the rest of this entry →

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04 2010

LE MEXIQUE ET L’ALENA

Par Mijail Raigorodsky

L’Accord de Libre-Échange nord-américain  ou ALENA, traité qui élimine les barrières douanières et facilite les échanges transfrontalières des biens et services entre le Canada, les États-Unis et le Mexique, eentre en vigueur le 1er janvier 2004. Héritier de l’Accord de Libre-Échange qui ne concernait que le Canada et son voisin proche, l’ALENA représente une réponse au traité de Maastricht signé en 1992, traité qui a donné naissance à l’Union Européenne. Censé promouvoir les idéaux néolibéraux, l’ALENA se présente comme un projet ambitieux, tissant des liens concrets entre ces trois nations par la coopération et le libre-marché, tout en promouvant la croissance économique des États adhérents, envisageant même la création d’une monnaie unique. Projet ambitieux, certainement, mais loin des réalisations européennes. En effet, contrairement au cas du vieux continent, il est quasi-utopique d’imaginer l’établissement de politiques de libre circulation de  main d’œuvre en Amérique. Read the rest of this entry →

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03 2010

L’ENVERS DE LA BANANE

Par Sarah Veilleux-Doyon

Plusieurs pays du Sud se voient déposséder de leurs richesses et ressources naturelles lorsque des compagnies multinationales viennent s’y installer. À première vue, la population locale se réjouit souvent de la venue de ces entreprises puisque cela signifie des possibilités d’emploi.  Par contre, la réalité est souvent bien différente de ce que les habitants avaient imaginé. Prenons l’exemple des plantations de bananes au Honduras, qui sont presque entièrement la propriété des compagnies Chiquita et Dole[1]. Dans ce billet nous verrons d’abord que bien que les compagnies fournissent des emplois à de nombreux travailleurs, les conditions de travail de ceux-ci sont questionnables. De plus, nous verrons que l’impact environnemental de ces compagnies est énorme. Finalement, nous exposerons les initiatives et alternatives qui cherchent à améliorer cette situation difficile. Read the rest of this entry →

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03 2010

Journée Pan-Amazonienne, 28 janvier

par Marie  Josée Massicotte et Pascale Dufour

Voici quelques commentaires sur une partie des ateliers auxquels nous avons assisté aujourd’hui.

Ce matin, lors de la présentation culturelle des peuples autochtones, nous avons eu l’occasion d’observer les rituelles des Premières Nations du Parà. Au delà de l’exotisme, nous retenons surtout l’émotion et l’importance de ce moment de recueillement entre les participants de divers pays et origines ethniques, rassemblés pour cette première journée pan-amazonienne.

Par ailleurs, à la suite de cette cérémonie, la thématique de la souveraineté et sécurité alimentaire étaient à l’honneur. Des groupes de femmes (de la Via Campesina et de la Marche mondiale des femmes) ont interpellé la foule nombreuse pour dénoncer les impacts des industries agroalimentaires, des agro-combustibles et des monocultures sur les communautés locales et les modes de vie des paysans. Leur prestation culturelle nous rappelait l’importance de la production et de la consommation de produits agricoles sains, qui servent d’abord à nourrir la population locale, tout en respectant la capacité à produire de la terre.

En après-midi, les femmes amazoniennes ont ouvert l’atelier d’orientation des actions de la marche mondiale des femmes de 2010. Ce mouvement, qui regroupe des militantes de plus de 70 pays répartis sur quatre continents, est un exemple typique d’un mouvement transnational. Si au départ le mouvement a débuté autour d’une action conjoncturelle (actions mondiales de 2000 à l’ONU), toutes les intervenantes s’accordent aujourd’hui pour considérer le mouvement dans la durée. Leur slogan: « La Marche mondiale des femmes va durer jusqu’à ce que les femmes du monde entier soient libres. »

Les allers-et-retours aux deux sites du FSM demeurent un grand défi au quotidien. Des embouteillages paralysent une section de la ville et des colonnes de marcheurs tentent, tant bien que mal, de se rendre aux lieux des activités. Les pluies torrentielles sont également quotidiennement au rendez-vous. Bienvenue en Amazonie!

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01 2009