Historique et Mission

OSA logoHistorique

L’Observatoire sur la souveraineté alimentaire (OSA) a été créé durant l’été 2012 par les membres du REDTAC et son coordonnateur, le professeur de science politique Dominique Caouette. Fonctionnant grâce à une équipe de professeurs chercheurs et d’étudiants passionnés par les questions agroalimentaires, l’Observatoire s’est montré très actif et a organisé un grand nombre d’activités pour sa première année. On peut ainsi citer la table-ronde sur le rôle des coopératives dans la souveraineté alimentaire (avec la participation notamment de représentantes de l’Union Paysanne et des Premières Nations), la vidéo-conférence sur le droit à l’alimentation au Canada avec le rapporteur spécial des Nations Unies sur le droit à l’alimentation, M. De Schutter, et le Colloque intitulé «Accaparement des terres, souveraineté alimentaire et politiques publiques : comprendre, débattre et agir», qui a donné lieu à un numéro spécial de la revue Possibles sur l’accaparement des terres.

Mission

L’Observatoire sur la souveraineté alimentaire du REDTAC a pour mission la mise en commun des agendas de recherche concernant la souveraineté alimentaires et les questions agraires. L’OSA a pour mandat de favoriser les discussions interdisciplinaires relatives notamment aux réformes agraires, aux luttes paysannes, aux technologies de productions alimentaires, à l’accaparement des terres et aux organismes génétiquement modifiés (OGMs). Espace rassemblant les sphères académique et communautaire, il permet de bâtir des ponts entre les chercheurs universitaires (et étudiants passionnés par le sujet) et la société civile, en français, ce qui en fait le seul centre du genre au Québec.

Les objectifs de l’OSA sont les suivants : 1) regrouper les travaux de recherches sur la souveraineté alimentaire et les rendre accessible sous une même plateforme web, via un espace de veille et des sections ressources documentaires et audiovisuelles sur son site internet; 2) favoriser les liens entre le monde de la recherche et la société civile, en organisant notamment des tables-rondes régulières; 3) devenir un canal de diffusion qui permettra aux ONGs, à la société civile, aux étudiants et aux chercheurs universitaires d’obtenir et centraliser des informations sur la souveraineté alimentaire et faciliter leur plaidoyer et 4) soutenir et démocratiser les travaux de recherche francophone sur le sujet.